ART_envahiStructurel

 

The Golden Ruined Temple in the Black Jungle

Reprenant mes carnets d’avant.. sur les étapes d’intégration sur un terrain ou un immeuble, proche de la base d’une réquisition civile.

l’article date un peu, de octobre2011 !

Mettre en place une nouvelle figure architecturale du territoire

Une ruine ne dessert pas toujours son environnement. Elle lui/nous indique son obsolescence, sa fin, le résultat d’une politique, l’inscription d’un droit de propriété. Empiéter sur ce droit sacro-sanctifié c’est au premier abord « entrer comme un voleur ».

Pourtant..NON,ce bâtiment en état d’abandon certain est le théâtre de la politique sécuritaire. Ainsi, même les autorités présentes et promptes à la protection forcenée de ses concitoyens, ne se gênerait pas pour bloquer toute tentative d’intrusion.

En (se) donnant plusieurs prétextes fallacieux dont celui de la sécurité des passants, alors que la ruine est déjà circonscrite, alors que les planchers sont tombés, alors qu’il n’est plus possible de rentrer… Enfin et..

… si quelqu’un du SiZ-o lab’ (c’est le nom d’un lieu d’expérimentations architecturales) se « risquait » à y entrer, à examiner, à relever les dangers, à les diagnostiquer afin d’empêcher tout risque … (?comment ?): en plaçant cette construction dans une position doublement structurelle:

  1. celle d’un support de structure légère
  2. d’une nouvelle vocation et surtout utilisation du lieu

De quoi s’agit-il ?
process ou étapes simples

Se faisant sur des terrains qui ont montré leur abandon: ruine close et parpaings – semie-ruine – bâtiment sans toiture ni étage… et cela depuis au moins 2 ans: il en existe quelques uns sur Brest, déjà repérés.

Suite à l’appel aux propriétaires, aux institutions éventuellement acquéreuses.

Pour justifier son entrée, SiZ-o lab’ va légaliser progressivement recombiner ces lieux pour permettre un contexte sécurisé, temporaire, vivant et démonstratif.

Nous devons négocier ou définir un contrat, s’attendre à un refus net et fuyant, ou à une tripotée de justifications banales... ?

Pas à pas, nous pouvons montrer la problématique de l’occupation possible et la mise au « pied du mur », le risque d’un squat (forme  d’occupation  connue  des autorités), la menace de poursuites judiciaires, l’interdiction, la démolition accélérée des « locaux » ou plus vulgairement la venue de « gros bras » dans une tonalité toute locale non moins illégale… ces refus sont plausibles.

  • Cependant, nous comptons sur l’argument de la non-utilisation du lieu jusqu’au prochain jalon du planning : aussi, le terrain sera remis et restera toujours à son propriétaire. Mais nous aurons valorisé, utilisé et mis en place une autre forme de contexte:
  • un lieu accessible, plein de ressources, d’assentiments du voisinage et des futurs utilisateurs: un lieu de vie !

Oui, ce lieu-dit serait métamorphosé. Et cette modification est marquée par un jeu simple de double structure légère renforçant la sécurité nécessaire. L’utilisation par des personnes coopérant à l’un des projets proposés dans ces lieux est alors possible et facilitée.

Ces étapes seront systématiques, connues à l’avance, « configurées », publiées, déployées pour être visibles et recevoir des réponses censées autre que problématiques. En effet, si le temps entre maintenant et la démolition est prévue dans un délai de plus d’un an, il existe un temps d’insertion même provisoire.

  1. Marquer par un logo de signalement (SiZ-o Lab ou autre indication collective) sur les terrains prochainement ciblés comportant nos coordonnées internet, une charte simplifiée, un QR code…
  2. Constituer un dossier de propositions et d’analyses sommaires,
  3. d’une idée,
  4. d’un appel à témoignage sur l’histoire du terrain/propriété (y compris les démêlés familiaux si besoin) , car le début d’une histoire officielle s’engage alors.
  5. Les réactions, les sursauts, les rebonds, les possibilités seront mises en valeur et publiées sur ce blog, ou sur un site référent adéquat et adapté.

  1.  La transparence devra être le rapport argumentatif du choix d’un projet phare futur sur ce terrain…
  2. Le défaut de ses propriétaires d’en avoir un, permettra aussi de mettre en avant ceux temporaires de SiZ-o Lab, le « droit » de faire ce qu’on veut de sa propriété est effectivement outrepassé (latence de la hausse immobilière)

Problématiques usuelles

Sur des arguments d’une non-utilisation ou de la seule autorité de la propriété, nous réagirons très vite et promptement par une mise en place des premières structures. Le collectif/Bien commun surpasse d’emblée la propriété individuelle visiblement négligente ou en impossibilité d’agir.

Ces 2 points d’inutilités manifestes ne doivent plus permettre à un propriétaire (d’autant plus institutionnel):

  1. de justifier une dégradation quasi légalisée de l’aspect du quartier, au détriment de ses voisins
  2. ou même qui renforcerait l’aspect socialement démuni, enfin une image sociale dégradante pour les environs, sa proximité.

Cette propriété est maintenue avec la démonstration d’une utilisation même modeste du terrain: autrement elle serait considérée comme inutilisée et en friche. Tout cela ne veut pas dire que ce « terrain » sera réquisitionné d’emblée, mais qu’il sera examiné sous l’angle inhabituel d’un possible usage temporaire avant « repossession » programmée: SiZ-o lab prend sa place de valorisation des espaces urbains dans le temps décalé d’un montage financier du propriétaire. ET il n’est pas question de rénover ou de réhabiliter mais d’une utilisation ponctuelle et complète d’un lieu sous une forme artistique, structurelle, conceptuelle, coopérative et donc sociétale.

  • Sur ce point l’appel à coopération sera conséquent, car la venue d’associations ou d’organismes ou même d’entreprises seront aussi les moteurs réalistes de ce terrain désormais provisoirement utilisé.

SiZ-o lab’ est un outil de valorisation de la ville et non un spoliateur, et nous saurons nous expliquer pour nous mettre en accord…

et accepter raisonnablement une réponse d’utilisation « désespérée » argumentée par son/ses propriétaire-s négligents. Chaque argumentation apportera une expérience partagée, publique et directrice pour l’ensemble des lieux ciblés et ainsi sur le devenir de leurs projets inscrits: nous comptons sur une publicité du lieu.

Notre support légal est cependant le droit naturel et non le droit positif, ce qui suppose que nous sommes déliés à toute revendication qui ne serait pas éthique et uniquement économique .. C’est pour cela que SiZ-o s’inscrit dans un double espace métaphysique et réel:

  • nous introduisons avec notre entrée dans les lieux ce changement de paradigmes nécessaires à l’évolution de notre environnement commun et urbain:

SiZ-o introduit une architecture sociétale et vient apporter ses propositions visibles. 

Ce laboratoire ne sera pas le seul à argumenter, puisque nous comptons sur les personnes qui se sentiront en accord et prêtes à participer à la métamorphose: ceci se fera dans le premier temps en dehors ou devant le terrain cible ..

Nous vous ferons part d’un schéma de principe lisible de l’accès au terrain cible, ainsi que du montage mutuel du laboratoire, prochainement.

1 thought on “L’envahissement structurel…

  1. Voila qu’il va falloir ré écrire.
    après l’écoute des 12 podcasts d’une heure de Alain Supio au collège de France, il apparaît que la justification d’entrée dans ces lieux d’abandon, notamment pour valorisation passive du foncier, c’est donc d’améliorer le capital encore plus en habitant et utilisant les lieux en vocation collective et coopérative. bien sûr le 1er courant va être le squat pour abriter et loger des SDF ou autres marginaux.. avec le risque de dégradation plus grande si il y a deal et mafia, même petites, juste des preneurs d’otages mal dans leur peau et menaçant. donc non! prévenir le squat en ayant défini un usage réglementé et propre à être respecté. ..

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